23 août 2019
Dernièrement, on m’a demandé de faire une étude de cas concernant la gestion des conflits. Ceci sera présenté sur une plateforme de formation/communication pour les vétérinaires canadiens. Je ne sais pas pour vous, mais moi, quand je travaille sur un projet en particulier, je fais mes recherches et mes lectures et j’ai l’impression d’en apprendre tellement plus sur le sujet! Je découvre ou redécouvre des aspects du sujet en question et je me dis tout le temps : «Wow! Finalement, je suis vraiment contente d’avoir fait ça… j’ai vraiment appris quelque chose! »
Voici donc 4 choses fantastiques que j’ai découvertes en planchant sur le sujet des conflits :
1. Un conflit peut être positif
Oui oui! Un conflit peut être positif! Il permet de clarifier les choses, de ne pas laisser s’envenimer les situations. Quand on exprime un point de vue différent de l’autre, on permet à l’autre de réfléchir, d’évoluer et de grandir. Le conflit fait bouger et avancer les choses, il fait en sorte que nos habitudes évoluent.
2. Il y a toujours 3 entités dans un conflit
Il y a moi, il y a l’autre et il y a la relation entre moi et l’autre qui est une entité à part entière. Je n’ai pas de contrôle sur l’autre… alors, pour préserver l’entité de la relation, le seul contrôle que j’ai c’est sur moi-même! Et seulement cela a une incidence sur la relation entre moi et l’autre. L’introspection et le travail sur soi sont la clé pour être en mesure de bien gérer un conflit avec l’autre.
3. Les non-dits sont des conflits en puissance
La communication est un facteur clé pour éviter les conflits. Quand une chose nous titille, il est important d’en parler avant que ça ne dégénère. Tout ce qui ne se dit pas finira par avoir des conséquences fâcheuses et dégénérer alors, aussi bien en parler avant que le tout ne fasse boule de neige
4. L’empathie et la compréhension pour résoudre les conflits
Pour dénouer les conflits, les meilleurs outils sur lesquels vous pouvez compter ce sont l’empathie et la compréhension. Ainsi, vous évitez d’être dans le jugement car vous êtes capable de vous projeter et de vous mettre à sa place. Poser des questions, écouter, comprendre, reformuler, être sincère et ne pas hésiter à s’excuser et à ouvrir son cœur.
Conclusion
« Commence par changer en toi ce que tu veux voir changer autour de toi. » Gandhi.
Avez-vous remarqué que parfois, ce qui me titille chez les autres, je peux facilement le ramener à moi. Par exemple, dans une réunion ou une collègue prend tout le plancher et parle sans arrêt je me demande ce qui se rapporte à moi dans cela : Quand est-ce que moi je prends le plancher et que je parle sans cesse? Quand je vois une personne qui est bête avec une autre, même chose : Quand est-ce que je suis bête avec les autres? Dans quelles circonstances?
Si déjà je me rends compte de mes imperfections, je suis davantage tolérante envers celles des autres. L’empathie et la compréhension s’appliquent d’abord et avant tout à soi-même. Ainsi, nos relations risquent d’être plus harmonieuses et les conflits moindres.
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