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4 choses qu’on ne peut pas arrêter

  • Photo du rédacteur: Nathalie Simard
    Nathalie Simard
  • 2 janv. 2021
  • 4 min de lecture

26 avril 2018


J’ai lu un article du Dr Robert Rohm, fondateur de « Personality Insights », la firme qui m’a formée comme consultante en comportement humain DISC. Cet article m’a fait réfléchir. En voici les grandes lignes ainsi que mes commentaires personnels.



4 choses qu’on ne peut pas arrêter…

#1 – Une pierre après qu’elle ait été lancée


Combien de fois avons-nous fait quelque chose rapidement ou par réflexe ou encore par habitude, pour nous rendre compte que nous n’aurions pas dû le faire? On ne parle pas ici nécessairement de vraies pierres, mais plutôt de choses que nous jetons dans la vie d’autres personnes ou sur leur chemin, des choses qui peuvent leur nuire. Nous mettons parfois des barrières dans la vie des autres là où il n’y en a pas, juste par orgueil ou par besoin de contrôle. Combien de fois ai-je entendu des parents ou des gestionnaires dire « C’est comme cela, car c’est moi qui décide! ». Répondre à la hâte une question qui nous embête ou à laquelle nous ne voulons juste ne pas répondre peut mettre un frein à la créativité ou à la croissance personnelle d’une personne. Nous devons faire attention à ne pas nuire aux autres, sinon nous devons en porter le poids. Tout le monde connait cette parole : « Que celui qui n’a jamais pécher lui jette la première pierre… » On parle ici du jugement facile que nous pouvons avoir sur certaines situations. Au lieu de leur lancer des pierres, au contraire, si on essayait de paver leur chemin afin qu’ils aillent toujours plus loin?


#2 – Une parole après qu’elle ait été prononcée


Combien de fois ai-je pu dire des paroles qui ont dépassé mes pensées? Ou, au contraire, combien de fois aurais-je dû dire quelque chose et je me suis tu? J’ai un petit livre « zen » chez moi et j’ai lu cette pensée du weekend :


« Un jour, un homme se mit à critiquer le sage du village. Quand il prit conscience de son erreur, il demanda pardon au vieil homme, affirmant être prêt à tout faire pour s’amender. Celui-ci n’exigea qu’une chose : « Prends ton oreiller, sors dans ton jardin, déchire-le et laisse le vent disperser les plumes. » L’homme s’exécuta, puis revint demander au sage : « Suis-je pardonné à présent? - Pas encore. J’aimerais que tu ailles maintenant ramasser toutes les plumes. – Mais c’est impossible, le vent les a toutes dispersées! - Eh bien, il est aussi difficile de réparer les torts que tu as causés par tes paroles que de récupérer les plumes. Tes paroles ont, elles aussi, fait leur chemin… »

Que comprendre de ceci sinon que de porter attention à ce qu’on dit, être dans le moment présent, en pleine conscience de ce qui est dit. Une parole échappée ne pourra pas être reprise, on doit donc apprendre à tourner sa langue avant de parler, et une bonne communication peut aider en ce sens.


#3 - L’occasion perdue


Combien d’entre nous ont eu une relation avec une personne, que ce soit un ami ou un membre de la famille, et que nous n’avons pas fait assez attention à l’occasion? Peut-être étions-nous là de corps, mais notre cœur et notre esprit étaient ailleurs. Et si cette personne venait à partir demain matin? Comment vous sentiriez-vous? Auriez-vous des regrets? Il n’y a rien de pire que les personnes qui sont à un salon funéraire et qui se disent : « J’aurais donc du lui pardonner, lui parler, être là pour lui ». Pourquoi ne pas être là à 100%, comme si demain n’existait pas? Combien d’invitations avez-vous refusées en vous disant que vous deviez travailler, ou que vous étiez fatigué? Ces occasions et rendez-vous manqués ou perdus le sont pour toujours, ils ne reviendront pas!



#4 – Le temps passé ne revient jamais


Une chose que nous avons tous en quantité égale dans ce monde est le temps. Que nous soyons président de compagnie ou retraité, nous avons tous 86 400 secondes dans une journée et on recommence jour après jour, semaine après semaine, mois après mois, année après année. Une fois la seconde passée, vous ne pouvez pas la récupérer. La question importante n’est pas tant le temps que nous avons, mais bien ce que nous faisons avec ce temps précieux qui nous est alloué. Personne ne vit éternellement, un jour notre temps va finir comme pour ceux qui sont aujourd’hui décédés et ce peu importe leur statut social, leur argent ou leur puissance.


Penser à ces quatre choses qu’on ne peut récupérer m’aide à me concentrer un peu plus sur ce qui est important aujourd’hui, au moment présent. Ceci m’aide à avoir une meilleure vie, à traiter mieux les autres autour de moi, à porter attention à l’influence de mes actes et de mes paroles. Je vous encourage à faire de même. J’ajouterais ceci : Que voulez-vous que les gens retiennent de vous quand vous ne serez plus là? Qu’est-ce qui compte vraiment pour vous?

Je vous laisse avec cette pensée d’Albert Einstein :

« Ce qui compte ne peut pas toujours être compté, et ce qui peut être compté ne compte pas forcément. »

Bibliographie :

365 jours Zen, mon calendrier 2018.

 
 
 

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